Le quotidien azuréen a souligné ce matin en Une que l’Olympique de Marseille n’avait pas respecté ses engagements après le match qui avait opposé l’OGC Nice et le club phocéen le 29 octobre. Ce jour là, juste après le coup d’envoi, un supporter de l’OM avait jeté un engin explosif sur la pelouse et un jeune pompier volontaire avait perdu deux doigts en enlevant ce projectile de l’aire de jeu.
Le procès de ce membre des Fanatics a d’ailleurs eu lieu récemment et il a été condamné à 6 mois de bracelet électronique et 6 mois de prison avec sursis en plus de dommages et intérêts.
Dans la vague médiatique qui a suivi le lamentable incident, toutes les plus hautes instances de l’OM (Pape Diouf et même Robert Louis-Dreyfus) étaient venues soutenir Anthony Roko promettant ainsi que s’il ne pouvait pas rejoindre le corps des pompiers de Paris (ce qui a été confirmé), ils lui trouverait une place dans le milieu du foot.
Quand on lit avec plus d’attention l’article lié à ce titre racoleur, on apprend qu’Anthony Roko sera affecté dans une caserne niçoise avec un rôle d’administratif au centre d’appels.
Bizarre néanmoins, qu’un quotidien d’une telle importance fasse un tel titre en Une exacerbant l’aversion d’une partie des supporters niçois envers leurs homologues marseillais alors qu’il n’y avait pas matière à si grande polémique.
De plus, de fortes allusions politiques jalonnent cet article qui semble en fait être plus un plaidoyer pour un homme politique niçois aux fortes ambitions nationales qu’un article envers l’OM et sa direction. En période de campagne électorale, il ne faut s’étonner de rien…
