Auteur d’un match à rebondissement face à Saint-Etienne fin janvier, Lens futur adversaire de l’OM ce dimanche 4 mars, a réalisé ensuite un bon début de mois de février. Menés 3 à 0 jusqu’à la 65ème minute, les Lensois avaient alors arraché le match nul 3 partout dans les derniers instants de la rencontre. Les hommes de François Gillot avaient ensuite enchaîné sur deux succès, 3 à 1 à Valenciennes le 3 février, puis toujours 3 à 1 à Bollaert contre Sochaux, le 11 février. Cette belle dynamique sera suivie le 15 février par l’habituel 3 à 1 mais cette fois contre le Panathinaïkos, en 16ème aller de la Coupe de l’UEFA.
Depuis, les Nordistes s’essoufflent en Ligue 1 avec deux résultats nuls obtenus : 0 à 0 le 18 à Monaco et 2 à 2 le 25 contre Nancy. Au match retour de l’UEFA, les Lensois devront concéder un score vierge à Athènes le 22 février. La 2ème moitié de ce mois hivernal n’a donc guère sourit aux protégés du Président Martel. L’enchaînement des matchs est-il responsable de ce mauvais passage ? Il faut croire qu’une certaine fatigue physique est bien présente, mais que dire de leur humiliante élimination mercredi dernier en Coupe de France face à Montceau-les-Mines. Incapables de surclasser un modeste club de CFA, les joueurs de Lens se sont faits sermonner par leur coach. En effet, Gillot leur a collé une grosse pression avant le déplacement à Marseille en déclarant récemment dans les colonnes du journal La Voix des Sport : « Quand je vois ce que l’on a montré contre le quinzième du championnat de CFA, je suis inquiet pour l’avenir. Si on joue comme ça à Marseille, on va en prendre trois dans le premier quart d’heure ! »
Cette observation pourrait s’avérer bénéfique pour les Olympiens car statistiquement quand les hommes d’Albert Emon ouvre le score au Vélodrome, ils remportent 8 fois sur 9 la rencontre.