Julien Rodriguez était de retour mardi après-midi à la Commanderie. Celui qui grâce à ses bonnes performances s’est imposé comme un cadre de la défense après seulement trois mois de présence dans l’effectif était impatient de reprendre : » Je pensais reprendre avant Lorient mais le staff a préféré me faire travailler physiquement une semaine de plus. Je pense que c’était la bonne solution. Ce n’est jamais évident de reprendre après un mois d’arrêt mais j’ai bien travaillé ces quinze derniers jours et j’espère être prêt dimanche. »
L’ancien défenseur des Glasgow Rangers sort du discours convenu de ses coéquipiers et n’hésite pas à stigmatiser la rengaine récurrente des joueurs après une défaite : » Chaque fois qu’on perd un match, on dit qu’il faut se révolter, mais ça ne sert à rien de le dire, il faut le faire. »
Le Biterrois ne comprends pas à l’instar des supporters et d’Albert Emon (dont bizarrement personne ne remet en question sa capacité à motiver son groupe) le manque d’enthousiasme affiché par la plupart des joueurs à l’extérieur dès lors qu’il y a une bonne opportunité pour engranger des points, ce qui fut encore criant à Lorient : » Le dos au mur, nous avons été capables de faire quelque chose, dans les vingt dernières minutes. L’équipe semblait timorée. On se dit qu’on est à l’extérieur, qu’on ne doit pas prendre de but, qu’il faut rester en place. C’est inconscient. Mais notre jeu, c’est d’aller de l’avant et de marquer le plus de buts possibles, quitte à en encaisser. Il faut jouer libérés. »
Doit-on encore espérer que les joueurs sauront entendre le message lancé par Rodriguez, les supporters et surtout leur entraîneur ? Réponse en mai !