Jean-Claude Plessis calme le jeu

On a connu le président sochalien Jean-Claude Plessis (mais aussi vice-président de la LFP et trésorier de l’UCPF) bien plus en verve pour cracher sur l’Olympique de Marseille. Pape Diouf disait avoir eu une discussion franche avec lui et avoir tourné la page. Cela semble fait aussi côté doubiste puisque le président de Sochaux nous […]

On a connu le président sochalien Jean-Claude Plessis (mais aussi vice-président de la LFP et trésorier de l’UCPF) bien plus en verve pour cracher sur l’Olympique de Marseille. Pape Diouf disait avoir eu une discussion franche avec lui et avoir tourné la page. Cela semble fait aussi côté doubiste puisque le président de Sochaux nous fait quelques honneurs dans L’Equipe. « J’en ai marre de voir des équipes en face de nous qui ne font pas le jeu. Au moins, face à Marseille, je sais qu’on n’aura pas ce problème. Eux ont le mérite de jouer au football et d’afficher une véritable volonté offensive« . Pas faux me direz-vous ! Mais aller jusqu’à dire qu’en cas de défaite dimanche au Vélodrome, les Sochaliens seraient le « principal supporter (ndlr: des marseillais) jusqu’à la fin de la saison« , c’est assez étrange au regard des déclarations passées. Le club des magouilleurs, des voyous, des tricheurs seraient donc en odeur de sainteté désormais ? Non car il en va aussi de l’intérêt de Sochaux de voir Marseille au plus haut. « C’est dans notre intérêt qu’ils finissent le plus haut possible. Au moins, ça libèrera une place pour l’Europe. Parce que, quelle que soit la manière pour y parvenir, c’est bien ça le plus important pour Sochaux« .
Voyons dans ces paroles, non pas une réelle pénitence pour des propos outranciers et stupides, mais plutôt le volonté de Jean-Claude Plessis de calmer le jeu avant deux confrontations capitales. Espérons toutefois que les Olympiens garderont à l’esprit ce qui a été dit de nous (« pas de Kachkar, pas de scandales, pas de mises en examen ») et que leur réponse sur le terrain sera à la mesure de celle faite par Pape Diouf. Leur faire fermer leur gueule.

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