Affaire Ziani : Diouf, Anigo et Perrin s’expriment

Les passes d’armes n’en finissent plus entre l’OM et le FC Sochaux au sujet de l’affaire Ziani dans laquelle le Directeur Sportif de l’OM aurait tenté de contacter le jeune milieu de terrain doubiste. Pape Diouf n’a pas tardé à saisir la balle au bond comme le rapporte OM.net. Dès mercredi soir, en salle de […]

Les passes d’armes n’en finissent plus entre l’OM et le FC Sochaux au sujet de l’affaire Ziani dans laquelle le Directeur Sportif de l’OM aurait tenté de contacter le jeune milieu de terrain doubiste.

Pape Diouf n’a pas tardé à saisir la balle au bond comme le rapporte OM.net. Dès mercredi soir, en salle de presse, il a qualifié de manière très virulente les propos du Président sochalien. « C’est une saleté sans nom, une crasserie sans borne que de proférer des accusations gratuites ». Poursuivant sa diatribe, le Président de l’Olympique de Marseille a déclaré : la première fois que j’ai entendu parler de Ziani à l’OM, c’est dans la presse ! José Anigo lui a peut-être tout au plus donné une simple poignée de main, au vu et au su de tous, après le match comme il a pu le faire avec d’autres joueurs, cela ne permet en rien de proférer de telles insinuations (…)Aujourd’hui, nous sommes apparemment l’objet d’attaques incessantes venant de tous les côtés. Le club gêne apparemment (…) Nous allons essayer de préparer cette finale tranquillement dans ce contexte ».

Après la réponse cinglante de Pape Diouf renvoyant Jean-Claude Plessis dans ses cordes, c’est au tour de José Anigo de se défendre des accusations sochaliennes. « On m’accuse d’avoir parlé à Karim Ziani ? Je lui ai effectivement parlé à Marseille mais le contenu de la discussion n’avait pas trait à un éventuel transfert. Karim je le connais depuis qu’il est tout petit. Son père travaillait pour moi quand j’étais directeur du centre de formation. Plessis essaye sans doute de galvaniser ses joueurs à travers une fausse polémique. L’enjeu de samedi lui fait certainement perdre les pédales » a répondu le responsable marseillais au quotidien La Provence.

Le coach sochalien, Alain Perrin, dans des propos rapportés par l’AFP, a jugé pour sa part que « ce sont des méthodes choquantes, qui peuvent perturber le joueur. (…) Elles ne contribuent pas à préparer la finale dans un climat de sérénité. »

À deux jours de la finale, c’est donc un climat des plus tendus qui s’installe. Et ce n’est surement pas l’approche de l’échéance qui calmera les esprits.

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