Auteur de 14 buts en une demi-saison alors qu’il revenait d’une longue blessure, Djibril Cissé sera-t-il encore le buteur marseillais l’an prochain ?
Djibril Cissé est arrivé de Liverpool pendant l’été 2006 sous la forme d’un prêt assorti d’une option d’achat à hauteur de 12 M&euro (ou 10 M&euro payable « cash ») et ayant pour échéance le 15 mai 2007.
Revenons sur le principe même de l’option d’achat. L’option d’achat conclue avec Liverpool confère à l’OM un droit, celui de racheter le contrat de Djibril Cissé pour la somme préalablement fixée (12 M&euro ou 10 M&euro « cash ») et avant l’échéance définie (15/05/2007). Mais les tractations entre Liverpool et l’Olympique de Marseille ne sont en aucun cas « enfermées » dans les termes de l’option.
Concrètement, dans l’hypothèse où l’OM souhaite conserver Djibril Cissé, Pape Diouf aura deux choix pour conclure un accord de vente avec Liverpool.
Le premier choix consiste à « lever l’option », c’est à dire à profiter du droit conféré par l’option. Ce cas de figure est le plus simple (pas de négociation) et le plus sûr (pas de concurrence d’un autre acheteur), mais pas forcément le plus économique (le prix n’est pas négociable en dehors des conditions fixées).
Le second choix consiste à négocier « hors de l’option », c’est à dire de conduire la négociation comme si l’option n’existait pas puisqu’elle confère un droit et non une obligation à l’OM. On se retrouve alors dans le cas de figure d’une transaction classique entre un club acheteur et un club vendeur. Dans ces conditions, il est alors possible d’essayer de négocier le prix à la baisse. Mais toute médaille ayant son revers, l’OM s’exposerait à la concurrence et la surenchère d’autres clubs, voire, de manière plus improbable, au refus de négocier de Liverpool.
Dans tous les cas, passé le 15 mai 2007, si l’option n’est pas levée, l’OM n’aura plus que la négociation « hors de l’option » pour trouver un accord avec les Reds. Mais c’est peut-être déjà le choix fait par les dirigeants phocéens.
Enfin, n’oublions pas que dans un transfert, outre les clubs acheteur et vendeur, il y a une troisième partie qui reste à convaincre : le joueur !
