La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence accueille à partir de lundi le procès en appel sur les transferts douteux à l’OM entre 1997 et 1999 (notamment ceux de Blanc, Makélélé, Ravanelli ou Bakayoko).
Il y a un an, lors du procès initial, sur les 13 prévenus 12 avaient été condamnés et 9 avaient fait appel. Ils se retrouvent donc à partir de cette semaine tout comme Jean-François Larios qui n’avait pas été jugé l’année passée (il n’était pas présent). Cela fait donc 10 personnes qui vont comparaitre devant la 5ème chambre des appels correctionnels.
On ne retrouvera pas Marcel Dib, membre du staff olympien à l’époque et unique relaxé, ainsi que Jean-Michel Roussier, Yves Marchand, présidents délégués à au moment des faits, et Hervé Goursat, agent de joueurs, qui n’ont pas fait appel.
On peut aussi noter que l’OM, partie civile il y a un an, ne participera pas à ce second volet.
Par contre, Gilbert Sau, Edmond Adam, Licio D’Onofrio, Rolf Wegener (tous quatre agents de joueurs), Bernard Alméras (intermédiaire), Denys Angeloglou (avocat) et Charles Camporo (dirigeant des Girondins de Bordeaux à l’époque) qui ont tous fait appel seront rejugés à partir de lundi.
Néanmoins, les deux principaux prévenus sont les plus connus et les plus lourdement sanctionnés en première instance. Robert Louis-Dreyfus (actionnaire majoritaire du club) a été condamné à trois ans de prison avec sursis et une amende de 375 000 Euros. Rolland Courbis (entraineur de l’OM au moment des faits) a quant à lui écopé de trois ans et demi de prison ferme et d’une amende de 375 000 Euros.
Ce dernier pourrait donc aller en prison si sa peine de prison ferme n’est pas supprimée. Quant à RLD, il n’y a plus qu’à espérer que sa peine soit confirmée (ou alourdie) afin qu’il décide enfin de quitter un club qu’il a plongé dans la médiocrité sportive après plus d’une décennie sans le moindre trophée. Cela permettrait à l’OM d’essayer de redevenir un grand club français qui gagne…