Les plaidoiries : on appuie sur les lacunes de l’instruction

Hier, pour l’avant-dernier jour du procès en appel sur les transferts douteux à l’OM entre 1997 et 1999, les défenseurs de tous les prévenus ont tenté de minimiser l’implication de leurs clients afin d’obtenir des peines réduites. Pour cela, ils ont pointé les lacunes de l’instruction et toutes les zones d’ombre de l’enquête dans des […]

Hier, pour l’avant-dernier jour du procès en appel sur les transferts douteux à l’OM entre 1997 et 1999, les défenseurs de tous les prévenus ont tenté de minimiser l’implication de leurs clients afin d’obtenir des peines réduites.
Pour cela, ils ont pointé les lacunes de l’instruction et toutes les zones d’ombre de l’enquête dans des plaidoiries sans la moindre surprise ou rebondissement.

Par exemple, l’avocat de Gilbert Sau (agent de joueurs) a indiqué :  » On prétend que les agents ont rétrocédé des primes aux joueurs. Mais rien n’établit qu’un joueur ait perçu le moindre centime de la part d’un agent. « 
Dans le même sens on a entendu le défenseur de Licio d’Onofrio (agent de joueurs) dire  » Le jugement […] est truffé d’expressions du type: « il est hors de doute que, il y a tout lieu de penser que ». C’est une construction intellectuelle pure ! « 
L’avocat de Denys Angeloglou (un proche de Robert Louis-Dreyfus) souligne les mêmes doutes :  » C’est un dossier qui ne repose que sur des hypothèses. « 

Aujourd’hui c’est la dernière journée de ce procès dont le jugement devrait mis en délibéré jusqu’à l’automne.

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