Interrogé sur le site officiel de l’Olympique de Marseille, om.net, Habib Beye se dit satisfait du recrutement estival effectué par ses dirigeants. Le capitaine marseillais apprécie notamment qu’ils aient privilégié » l’équilibre de l’équipe « . Il précise : » sur le papier le recrutement a été très intéressant. Nous avons une belle équipe. La qualité, déjà présente l’an passé, ne peut être qu’améliorée. Maintenant il va falloir le démontrer sur le terrain et dans les compétitions que nous allons jouer. (…) Il n’y a pas de raison pour que ce groupe n’ait pas encore plus de qualités que celui de la saison dernière. (…) Le recrutement dans son ensemble qui est de qualité. Boudewijn Zenden est un très bon joueur de renommée internationale. Mais tous les joueurs arrivés ici sont très bons. Un élément comme Benoît Cheyrou a déjà démontré ses qualités dans le passé. «
Le joueur, qui n’a toujours pas prolongé et qui se prépare à entamer sa cinquième saison au club, appelle cependant ses coéquipiers à la prudence en ce qui concerne le tirage du championnat : » dire qu’un début de championnat est facile parce qu’on a tiré des équipes promues ou « moyennes » de L1, ce n’est pas significatif. C’est la régularité qui sera importante pour nous. C’est surtout l’ambition que nous aurons dans ce championnat qui comptera. Il faudra être très performant à domicile, mais également faire de très bons résultats à l’extérieur. Que ce soit Strasbourg, Paris ou Lyon, de toute façon il faudra gagner et prendre des points dès le 4 août. Nous nous devons de faire un bon début de championnat à l’image de l’an passé. »
L’international sénégalais, à l’instar de Djibril Cissé, entend également que l’OM ne fasse pas de la figuration en Ligue des Champions : » ce serait prétentieux de vous dire que nous allons la gagner, mais par contre nous allons jouer pour être compétitif et essayer de faire le meilleur parcours possible. (…) Pour moi, la Ligue des Champions est quelque chose de très important. (…) Quand on regarde un match de Ligue des Champions, comme par exemple Real Madrid-AS Roma, on a tendance à penser qu’ils sont dix fois plus forts que la Ligue 1. Alors à nous de démontrer le contraire. (…) Mais personne n’attendait Monaco en 2004 et pourtant, ils sont arrivés jusqu’en finale. Le Real, l’Inter sont de grosses équipes, mais passé la première phase, il y a les matches aller-retour. Quand on connaît l’ambiance du vélodrome, on se dit que l’OM peut être compétitif. «