Samir Nasri retrouve peu à peu son optimisme et poursuit son travail au sein de la Commanderie afin d’être opérationnel au plus vite. Le jeune milieu de terrain, blessé à l’occasion du match amical contre Bordeaux le 7 juillet, ne désespère pas de rejouer avant la reprise du championnat. Il avoue cependant avoir craint le pire lorsqu’il fut conduit en ambulance jusqu’à l’hôpital : » sur le coup, tout le monde a craint une fracture du péroné. « Il exclut cependant toute prise de risque : » je déciderai avec le staff médical. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’espoirs de jouer à Strasbourg pour la première journée, mais sans prendre de risques inconsidérés. Si je ne suis là que le 11 août, tant mieux, si je rejoue avant, c’est du bonus. Mais ça ne se fera que lorsque ma cheville sera en parfait état. (…) Je me languis de jouer avec ces joueurs-là et je regrette de ne pas avoir pu continuer sur ma lancée, alors que j’étais en forme. Mais c’est le destin… Je vais revenir encore plus fort ! »
Le néo-international confie également à La Provence sa satisfaction devant l’équipe qui prend forme mais appelle, comme à son habitude, à la prudence : » il y a plus de qualités dans l’effectif, nous sommes parés pour faire face à toutes les compétitions. Nous essaierons de jouer le titre. Mais le papier, c’est beau, après, il faut confirmer sur le terrain. Il y a trois ans, lors de ma première saison, nous avions une équipe à faire trembler tout le monde et ça ne s’est pas concrétisé. Espoir oui, pas euphorie. « Evoquant la suite de sa carrière et notamment l’équipe de France, il n’exclut pas de poursuivre avec l’Olympique de Marseille au grand plaisir des supporters phocéens. Il n’a cependant pas encore prolongé faute d’offre de la part des dirigeants : » on en a un peu parlé avec Pape et José. Mais pour le moment, on ne m’a rien proposé. «
