Interrogé par le quotidien régional sur ses débuts à Marseille, l’Espagnol est revenu sur la pression mise par les supporters, due à l’amour pour Steve Mandanda : « Je l’ai pris de façon normale. Je savais que Steve était une légende ici. C’est logique, car ils l’ont connu pendant des années. Je ne l’ai pas pris personnellement, car cela aurait été pareil avec un autre gardien. J’ai fait mon travail, à l’entraînement, en matches. C’était facile, car Steve m’a beaucoup aidé. Je pense qu’on sentait surtout cette sensation à l’extérieur du club, pas à l’intérieur. Et encore une fois, c’est normal. Il a passé quinze ans ici. Dans un club comme l’OM, avec la pression qu’il y a à Marseille, c’est extraordinaire. Je crois même qu’aucun gardien ne pourra refaire ce qu’il a fait. »
S’exprimant sur la déception en Ligue des Champions, le portier de l’OM a tout de même voulu souligner l’ambiance exceptionnelle du Vélodrome tout au long de la compétition : « À la fin, il n’y a que de la déception. C’était la première fois que je jouais la C1. Et c’est peut-être la plus grosse déception de ma carrière. On méritait mieux. Le groupe était difficile, et les petits détails ont tout changé. Le jour où je partirai d’ici, ce sera bizarre. Je sais que je ne retrouverai pas une ambiance à la hauteur de celle du Vélodrome. Les gens qui viennent au stade vivent pour l’OM, c’est extraordinaire. Il faut profiter d’avoir la possibilité de jouer dans le plus grand club français.«