L’Olympique de Marseille a longtemps pratiqué la politique de la chaise vide. Sorte de postulat du renégat face au pouvoir. Stérile. C’est avec Christophe Bouchet que l’on a entrevu tout l’intérêt d’avoir un président fort au sein de l’aréopage Aulasien. Le premier échec, il y a quelques semaines face au président du Mans Henri Legarda, a montré toute la défiance du clan de la lyonnaise du LOSC envers le plus prestigieux club français. Privilégier les clubs de paysans pour représenter le football français et écarter le plus fameux, voilà une position intenable que le président du Mans avait lui-même soulignée. La tribu Aulas a donc décidé d’ouvrir la porte pour Pape Diouf (dixit Alain Cayzac : « beau vote, bien organisé, et belle campagne de Mr Aulas« ) il y a quelques jours, ce qu’a vivement démenti bien sur (on le croit) le président du FC Lyon. « Mon élection est une reconnaissance de la place de l’OM dans le football français. La voix de l’OM se fera entendre, à la fois pour défendre le club, mais aussi pour tenir compte de l’intérêt général du football, ce qui est l’essence d’une telle instance. Au moins, nous ne serons plus l’objet de mesures qui vont à l’encontre des intérêts de l’OM » disait Pape Diouf il y a quelques jours. « Une présence qu’il veut à la fois défensive et constructive« . Gentil le Pape non ?