Fraîchement débarqué de Belgique (une fois!), à bord d’un avion spécialement affrété par le club, le nouvel entraîneur olympien Eric Gerets a pris en main les rênes de l’équipe ce matin. Officiellement présenté à la presse à midi, il a répondu aux questions des journalistes avec calme et confiance.
S’il ne connaît pas encore bien le club, il fera tout pour tout savoir sur l’équipe et les joueurs avant le match de Ligue des Champions contre Liverpool. Au menu : DVD vidéos des rencontres plutôt indigestes de ce début de championnat et éventuellement rencontre avec Albert Emon qui le lui a spontanément proposé.
En ce qui concerne la méthode, Gerets se définit comme » un entraîneur qui parle beaucoup dont la porte est toujours ouverte. « . Protecteur » je vais les défendre au maximum devant la presse « , il n’en reste pas moins un exigeant technicien » sur la discipline de jeu » et attend que l’on » joue en équipe « . « Ceux qui ne le feront pas auront des problèmes avec moi » prévient-il.
Cet excellent tacticien admet aimer jouer offensivement et préfère adapter son système de jeu au profil des joueurs bien qu’ayant un penchant pour « le 4-4-2 avec un n°10 derrière les deux attaquants « . Au sujet de la vie du groupe, il est choqué par le fait que le groupe ne reste pas ensemble entre l’entrainement du matin et de l’après-midi et espère changer cette habitude typiquement française après discussion avec les joueurs.
Entraineur habitué au bouillant climat turc, il affirme ne pas avoir peur de la pression du climat autour de l’Olympique de Marseille et des médias. Endurci, il va falloir l’être. Car après avoir passé avec succès son premier oral, il devra se frotter à la réalité du terrain pour redresser une situation bien compromise en championnat. Tout Marseille attend avec impatience de retrouver l’accent belge.
La phrase du jour d’Eric Gerets : » le club a l’ambition d’être champion de France. C’est mon ambition aussi. «
