Par la voix de Robert Nouzaret (né à Marseille et actuel sélectionneur de Guinée), l’UNECATEF (Union nationale des entraineurs et cadres techniques du football français) apporte son soutien à Albert Emon. « Dans certains pays comme en Espagne, quand vous êtes écarté, le club avant d’embaucher quelqu’un doit régler votre situation financière. En France, on est obligé d’aller devant les tribunaux et aux Prud’hommes et c’est extrêmement humiliant dans la mesure où on est obligé de prouver que l’on n’a pas commis de faute professionnelle.« . Il semble pourtant que les relations entre les dirigeants et le technicien marseillais soient au beau fixe puisqu’Emon devrait rester au club dans de nouvelles fonctions. Joël Muller lui affirme qu’il y a « un manque de respect évident de la part des dirigeants. Quand je vois ce qui s’est passé avec Albert (ndlr: Albert Emon) et le battage médiatique, juste parce qu’il ne s’appelle pas Mourinho ou Lippi, c’est discriminatoire. En raison du chômage, trop d’entraîneurs vendent leur âme. Il faut qu’ils gèrent leur recrutement, leur staff et soient les patrons dans leurs domaines.« . Dirigeants ou medias ? Pape Diouf et José Anigo ont été au contraire les garants du maintien d’Albert Emon alors même que les résultats nécessitaient son départ depuis plusieurs semaines. Incompréhensible sauf si on veut utiliser le cas Emon à d’autres fins …
