Le meneur de jeu marseillais, Samir Nasri, n’a pas été à la fête en ce début de saison. Après une blessure à la cheville pendant la préparation estivale, le minot a été victime d’un syndrome méningé qui l’a mis sur le flanc. Dans ces conditions, Samir n’a pas compris pourquoi les critiques s’abattaient sur lui avec tant de véhémence : » Quand on sort d’une grosse blessure, d’une maladie, on ne peut pas demander à un joueur de retrouver immédiatement le même niveau qu’avant » tout en concédant n’avoir pas été assez patient et être revenu un peu trop vite sur les terrains. Le jeune marseillais est toutefois conscient des attentes qui pèsent sur ses épaules et notamment sur son efficacité insuffisante dans le jeu : » En évoluant dans le secteur offensif, il est normal d’être décisif. »
Revenant sur le futur proche du club sur la scène européenne, Samir confesse qu’il est » optimiste pour mardi, on a un bon coup à faire, le même qu’il y a trois ans, quand on avait éliminé Liverpool en huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA « . Il compte pour cela sur la faiblesse de l’axe défensif anglais et sur les récentes performances de Marseille contre les équipes joueuses pour obtenir une qualification bienvenue dans un terne début de saison.
Concernant son avenir, il confirme sa volonté de continuer à jouer sous le maillot olympien à condition qu’il y’ait une continuité dans les bons résultats : » Je l’ai toujours dit, cela me semble cohérent et logique. Aujourd’hui, il est normal pour un joueur qui a de l’ambition de chercher à évoluer dans un club qui a pratiquement la certitude de jouer tous les ans la Ligue des champions » Pour conserver son minot, Marseille devra donc être dans le haut du classement à la fin de la saison où le jeune marseillais fera le point sur son avenir. Mais Samir ne doit pas oublier non plus que de ses performances découlent aussi celles de l’équipe et qu’il doit beaucoup à ce club dans son ascension fulgurante…
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