L’épisode qui n’en finit pas alimente de nombreuses conversations. Manque d’attachement, révision de ses ambitions, soif d’euros, prise de la grosse tête, conseils intéressés de son agent, … chacun trouve son explication au dilemme. Toujours est-il qu’à un an et quelques mois du terme de son contrat, Samir Nasri ne se hâte pas de prolonger à l’OM. Sa communication étant digne de celle de son ex-coéquipier Franck Ribéry lors de l’été 2006, l’inquiétude règne dans les rangs des supporters. Le jeune international sort aujourd’hui de son mutisme pour une révélation bien timide : « on discute, tout se passe bien, c’est de bon augure pour la suite. » Pas de déclaration d’amour, rien de bien concret ou rassurant, toujours cette même langue de bois qui laisse penser que même en cas de prolongation, il n’y en a plus pour bien longtemps : une saison, voire deux tout au plus. Formé au club, le minot ne semble pas avoir développé cette fidélité qui fait la différence entre le footballeur de coeur et celui businessman. L’aspect actuel du monde professionnel, et de la Ligue 1 notamment, ne semble pourtant pas lui donner tort. Mais malgré le contexte, certains s’étaient obstinés et avaient rêvé de trouver en lui l’exception…