De passage en Belgique à la suite de la victoire face à Metz, Eric Gerets a pu prendre la mesure de la nouvelle médiatisation dont il est l’objet en Belgique. Il ne cache pas son étonnement sur OMTV : « même quand j’avais gagné le championnat de Turquie avec Galatasaray, il y avait moins de publicité. Là, c’est fou ! Toute la Belgique veut venir pour des interviews. C’en est même trop en ce moment. » L’ampleur du phénomène atteint un tel niveau que les médias en font le favori pour succéder à René Vandereycken à la tête de la sélection belge. L’entraîneur de l’OM y voit là une forme de reconnaissance et n’oublie pas de rendre à César ce qui lui appartient : « c’est l’équipe qui m’a donné cette publicité, ce n’est pas par moi-même. Je félicite donc mes joueurs pour cette publicité en Europe. » Gardant la tête à Marseille malgré toute l’agitation, l’entraîneur phocéen ajoute : « ce dont je suis le plus fier, c’est qu’entre mes joueurs et moi-même, l’entente se passe bien au niveau professionnel et surtout sur le plan humain. Ce point me fait très plaisir. » A cinq journées du terme du championnat et tandis qu’il a ramené l’OM de la 18ème à la 3ème place, Eric Gerets ne cesse d’impressionner les observateurs sur sa facilité d’adaptation à l’environnement marseillais. Lassés par les quinze années passées sans titre, les supporters phocéens rêvent désormais de le voir s’inscrire sur la durée avec le club olympien.