Eric Gerets : » Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était un match fou. Dès les premières minutes, j’ai senti que mes joueurs étaient rentrés sur la pelouse avec l’envie de gagner. Il y a eu un tir sur la transversale dès la première minute et j’ai pensé qu’on allait se régaler. Puis le centre de la défense n’a pas bien fonctionné sur un long ballon et on a commencé à s’inquiéter un peu. Mais dès qu’on a pris l’avantage, après le penalty, on savait qu’on allait gagner. On savait que ce match allait être dur, les Strasbourgeois n’avaient rien à perdre. Ce qui s’est passé ce soir n’arrive que tous les 50 ou 100 ans. Si on m’avait dit qu’on finirait troisième quand je suis arrivé, c’est quasiment un miracle. C’est un peu grâce aux points que les autres ont laissé en route ce soir. Je ne veux pas quitter l’OM, mais on sait bien que l’avenir d’un entraîneur est lié aux résultats. Pour l’instant, je me sens comme un poisson dans l’eau et comme tout le monde me dit que je suis devenu un peu Marseillais, je ne vais pas changer. »