Au-delà des Pyrénées, les médias espagnols poursuivent leur travail de sape et continuent de justifier l’indéfendable. La Nueva Espana, qui semble pour le coup bien mal porter son nom, relaie ainsi des propos du député européen Antonio Masip. Celui-ci accuse l’UEFA de s’en prendre gratuitement à l’Atletico Madrid suite aux sanctions ayant résulté de la rencontre face à l’OM : « l’Atletico, leurs supporters et même la police espagnole sont maltraités par l’UEFA. » L’OID, association espagnole pour les handicapés, a décidé de « dénoncer à l’UEFA » les fraudes des handicapés phocéens : ces derniers, selon elle, étaient des imposteurs, c’est pourquoi ils auraient reçu des cannettes sur le front. Par ailleurs, les supporters du club madrilène ont l’intention de ne pas rester inactif et de faire part de leur mécontentement à l’occasion de la rencontre contre Liverpool au moment de l’hymne de la Ligue des Champions. Lors de ce dernier, 55 000 personnes tourneront, paraît-il, le dos à la pelouse. Les dirigeants du club, informés de leurs intentions, ne feront évidemment rien pour les en empêcher et les mesures de sécurité auraient été poussées à l’extrême afin de ne pas donner d' »arguments » à l’UEFA pour aggraver la punition. Le comportement des « défenseurs de l’Atletico » est, jour après jour, plus infâme, plus ignominieux, plus révoltant, les mots nous manquent… Au regard de ces réactions, de cette solidarité qui s’engage dans la bêtise en secourant des actes racistes et violents, on se demande quand même pourquoi l’Atletico Madrid est encore en Ligue des Champions.