A quelques heures du fameux Classico du championnat, un ancien président du PSG Alain Cayzac s’est exprimé sur le site Football.fr. Le natif d’Evreux est notamment revenu, avec une certaine fierté, sur les duels footballistiques ayant opposé la capitale à la cité phocéenne. « Nous (ndlr : avec Pape Diouf) avons réussi à maintenir la passion du « Classico » français tout en évitant que cela tourne au drame. On a bien oeuvré et c’était nécessaire pour que les passionnés ne débordent pas comme autrefois ». Selon le publicitaire, ce match a donc perdu en intensité. Et ce serait un peu grâce à lui… Mais ne nions pas l’évidence, elle est indéniable. Sportivement, cette rencontre n’a plus autant d’attrait que les OM-PSG d’antan, les deux clubs n’ayant pratiquement plus été classés en haut de tableau en même temps.
D’un autre côté a-t-on vraiment à regretter les éternels affrontements verbaux ou physiques qui entouraient ce match voilà dix, quinze ou vingt ans ? Rien n’est moins sûr. Mais la deuxième partie de tableau conviendrait-elle à un président qui ne veut pas de débordement ? Et quand Alain Cayzac fait le parallèle avec son homologue marseillais, on y décèlerait presque un brin d’amertume : « Pape a eu du temps, notamment pour rectifier le tir quand ça n’allait pas. C’est ce que je n’ai pas eu à Paris. » Rappelons que Cayzac a été président du club de la capitale d’avril 2006 à juin 2008.