L’Olympique de Marseille s’impose dans le Nord, perd à Eindhoven, puis à Marseille dans le match de l’année… Tout cela en moins d’une semaine. Mais pendant ce temps, l’un de ses plus fidèles supporter est toujours retenu en Espagne. Ca fait bientôt un mois que Santos Mirasierra tourne en rond entre quatre murs. Selon La Provence, le procureur de l’affaire devrait donner à l’avocat de Santos les nouveaux chefs d’accusation retenus contre lui. Et cela aujourd’hui même. Les nouvelles bandes vidéos ayant été visionnées la semaine passée, la vérité est enfin apparue aux yeux de tous : Santos n’a pas lancé de siège. Au contraire des déclarations de la Guardia Civil. Au passage, les déclarations des forces de l’ordre ne sont pas faites sous serment ? Par contre, et c’est là, juridiquement, que le bas blesse, il a bel et bien bousculé un policier. Le supporter marseillais avait alors martelé que ce geste était destiné à aider une enfant qui était alors piétinée par ces chers « représentants de la loi ». Et la défense a logiquement campé sur cette position depuis la garde à vue du 2 octobre.
Le palais de Justice de Madrid, devrait statuer aujourd’hui même sur une décision provisoire dans ce procès. Si le temps peut paraître long, au vu du peu de charges retenues contre notre collègue, nous sommes forcés de reconnaître que, ces derniers jours, l’affaire avance. Enfin ! Serait-on tenté de dire ! Les deux principales issues seraient les suivantes : la première et la plus plausible, serait de libérer Santos sur le champ. La peine déjà subie correspondant largement à la responsabilité directe du supporter. La deuxième, qui serait un vrai bond en arrière, et une calamité pour le marseillais et son entourage, serait de le garder sous les verrous encore quelques temps au vue des soi-disant faits qu’ils lui sont reprochés. Si c’est cette solution qui est arrêtée, la libération sous caution, demandée vendredi passé par l’avocat de Santos, serait alors le seul et unique débouché positif pour la défense. Après plus de trois semaines d’interrogations et de crainte d’un côté, de manipulations et de faux-semblants de l’autre, on peut légitimement espérer que cette sombre affaire se conclue de la meilleure des manières pour Santos Mirassiera. Et cela dans le plus court des délais. Demain c’est loin… Surtout en cellule.