D’après le site officiel de l’OM, l’UEFA a fait savoir aux dirigeants du club qu’elle ne jugeait pas « utile » leur présence à l’occasion de l’audience d’appel qui aura lieu vendredi à Nyon. L’information ne pousse évidemment pas à l’optimisme quand on se remémore tout ce qui a été dit en Espagne ces dernières semaines. En effet, bon nombres de politiques et de médias de la péninsule ibérique ont défendu le club de la capitale dès l’annonce de la suspension du Stade Calderon. Ces derniers ont ainsi réfuté les actes de violence ou de racisme qui ont pourtant eu lieu à l’occasion du match contre Marseille et usé de procédés ignobles afin de blanchir leurs supporters. Pape Diouf, président phocéen, fait part de sa colère : « nous préférons penser que les gesticulations espagnoles, tant au niveau du club qu’au niveau gouvernemental, n’ont pas de rapport avec ce revirement. J’espère très sincèrement, eu égard la gravité des faits dont nous avons été victimes à Madrid et la situation inhumaine de Santos toujours incarcéré, que cette absence de l’OM à l’audience n’est pas le signe annonciateur d’une minimisation des faits et d’une absolution de leurs auteurs. » Les supporters marseillais prendraient évidemment bien mal une diminution des sanctions au regard de la gravité des faits. Santos Mirasierra, parti en Espagne pour encourager son équipe il y a près d’un mois, croupit quant à lui toujours en prison, son sort rappelant de plus en plus celui d’un otage.