Après bientôt un mois d’incarcération abusive, Santos Mirasierra a pu enfin s’exprimer dans les colonnes du quotidien As (accessible grâce à la traduction du site footespagnol.com). Entre deux questions illustrant la méconnaissance totale des ultras marseillais par les journalistes locaux, on a la confirmation que tout a dégénéré avec l’arrivée de la police espagnole dans les tribunes afin de faire retirer la bâche du CU 84. Pour sa part, Santos affirme qu’il a été arrêté car il était « le supporter que la police connaissait le mieux car (il) avait beaucoup parlé avec eux avant que cela ne dégénère » et que, d’autre part, « Ils (l)’ont arrêté après le match parce que (s)on bus était le dernier à partir et parce que (s)on visage leur était familier« . Il conclut, après avoir remercié tous ceux qui lui ont apporté son soutien, par une phrase qui résume bien l’absurdité de la situation : « Si mon bus était parti en premier, je ne serai pas en prison aujourd’hui« . Ubu, roi d’Espagne ?