La dramatique farce continue en Espagne. Injustement incarcéré depuis le 1er octobre et la rencontre disputée entre l’Atletico Madrid et l’OM, Santos Mirasierra semble de surcroit être devenu l’ennemi public numéro un en Espagne. Le procureur général a en effet requis huit ans de prison pour le capo des Ultras, sans que l’on ne sache bien quel tort lui est reproché. Si la nouvelle semble tout droit tirée d’un horrible cauchemar, elle couvre clairement de honte la justice espagnole, incapable de faire preuve de bon sens et de discerner un supporter pacifique d’un hooligan. On a pour le coup bien du mal à se dire que des faits aussi écoeurants puissent se produire dans un pays frontalier au nôtre. Par ailleurs, si la violence de certains de ses policiers et le racisme d’une partie de ses supporters ne semblent pas choquer l’essentiel des médias madrilènes, on note que la longue campagne de désinformation de ces pseudos-journalistes a fini par porter ses fruits. On peut également condamner avec véhémence le comportement et les interventions ridicules de bêtise du gouvernement espagnol qui a préféré se poser en victime plutôt que de regarder lucidement les problèmes qui se posent dans ses stades : leur courage fait bien peur à voir… On ne doute en tous cas pas que tout ce petit manège a évidemment fini par influer sur l’équité de la justice ibérique. Espérons désormais que les politiciens français réagissent avec virulence…