Alors que Santos Mirasierra est toujours incarcéré suite aux évènements ayant eu lieu lors du match Atletico-OM, sa soeur, Lucile, nous dévoile les conditions abominables de ses premiers jours de détention. Elle fait ainsi part à L’Equipe TV (information relayée par Myfreesport.fr) des violences gratuites de la police espagnole contre son frère : « pendant trois jours, il s’est fait fracasser, fracasser, fracasser, au point d’avoir mal à tous les os. Il avait tellement mal qu’il s’est jeté contre la fenêtre de sa prison pour saigner et crier. (…) On nous a interdit d’aller le voir avant, car on ne voulait pas qu’on le voie dans cet état. Mon frère avait interdit à l’avocat de nous dire ce qui se passait. Il a voulu garder le secret. » L’attitude des autorités espagnoles ne pouvant procurer que mépris et dégout, le gouvernement français doit enfin prendre conscience de la gravité de la situation en vue du match retour, et exiger la libération rapide du capo des Ultras afin de calmer les esprits : on ne peut s’empêcher de penser qu’il est déjà irresponsable d’avoir laissé dégénérer la situation jusque-là. S’il est évident que la rencontre au stade Vélodrome devra se passer sans incident afin, tout au moins, de ne pas donner raison aux Madrilènes, il serait toutefois bien plus simple d’apaiser les 10 millions de sympathisants que compte le club à travers la France avec un Santos en liberté…