Suite du compte rendu dans le procès de Santos à Madrid, relayée par le site Internet de La Provence.
12h56 : Le procès reprend et on apprend que pendant la pause Me Erlantz Ibarrondo-Merino a déposé un recours afin de protester contre la récusation des témoignages des Ultras de l’OM.
13h06 : Le policier phocéen du Groupe des Violences Urbaines est demandé. Il rappelle que les décisions prises lors de la réunion la veille avec l’UEFA n’avaient pas été respectées: « Quand j’ai été prévenu qu’i y avait un problème avec la banderole, les policiers avaient déjà chargé. »
La fameuse banderole semble être au coeur des débats.
13h11 : C’est au tour des supporters du Rayo Vallecano d’intervenir. L’un d’eux précise : « Quand les sièges ont été jetés, Santos se trouvaient en bas de la tribune. Il ne pouvait pas les lancer. » Alors que le second Bukaneros déclare : » quand les sièges ont été jetés, Santos se trouvaient en bas de la tribune. Il ne pouvait pas les lancer. »
13h24 : Le procureur profite de leur présence pour interpeller l’un des fans ibériques sur la banderole : » selon vous, a-t-elle une connotation raciste », demande le Procureur. « Loin de là », répond le supporter espagnol.
13h46 : L’avocat de Santos se plaint de la traduction, la Juge le renvoie dans ses 22.
14h02 : Toujours sur cette fameuse bannière, Guy Cazadamont appelé à la barre affirme que « il n’y a jamais eu de problème les fois précédentes. » Le procureur insiste sur le sujet et interroge le monsieur sécurité de l’OM. Le Procureur : « Si vous aviez demandé d’enlever la banderole, les supporters l’auraient-ils fait ? » Guy Cazadamont : « Oui, nous sommes en relation permanente avec eux et notre échange permet d’éviter les conflits »
14H09 : Christine Vallette du groupe Ultras est autorisée à témoigner. Les images de la chaîne Antena 3 montre que la supportrice est jetée au sol et que Santos est intervenu pour la protéger.
14h26 : nouvel incident à cause de la traduction, peste l’avocat ibérique.
14h38 : La juge Caridad Hernandez annonce que les auditions sont terminées. La défense présente un film de plusieurs minutes afin de repositionner les faits.
14h48 : Lors de son réquisitoire le Procureur déclare : « La banderole affichée par les Ultras était une provocation, car il y avait pratiquement la même en face. »
15h17 : Dans un dernier élan l’avocat de Santos, Me Erlantz Ibarrondo-Merino s’érige contre l’accusation : « Si trouble de l’ordre public il y a eu, il est la conséquence de la charge policière. »
15h20 : le Procureur réclame la même peine que le ministère public, à savoir huit ans de prison pour Santos.