Egalement atterré par la décision de la justice espagnole, Gilbert Collard, l’avocat de Santos, en appelle au gouvernement. Il estime effectivement que Santos Mirasierra n’a « pas eu affaire à un juge, mais à un supporter notoire ». Il fait part de son écoeurement à L’Equipe quant au déroulement du procès : « on n’a pas eu à faire à un juge mais à un supporter notoire. Il a voulu faire preuve d’autorité et de vanité espagnole envers l’opinion française. On se rend compte à quel point le sentiment anti-français est fort ici (…) Même les journalistes espagnols, sont d’accord pour dire que la preuve de la culpabilité de Santos n’a pas été apportée. Je viens d’avoir l’avocat espagnol au téléphone, il est consterné. » Il ajoute : « s’il n’est pas prouvé que mon client a jeté une chaise, il doit être tout simplement relaxé ! » L’avocat du supporter de l’OM craint même que la procédure d’appel conduise à des peines plus sévères…