Depuis l’annonce du verdict à Madrid, lors du procès du supporter Ultra Santos, un certain nombre de réactions ont été relayé par la presse. Si les prises de positions de certains sportifs comme Drogba ou Ribéry, voir de quelques politiques avec Bernard Laporte ou Jean-Claude Gaudin, sont plutôt bon enfant, certains ne manque pas de culot. La presse ibérique ne cesse de s’épancher sur les prises de position du président madrilène. Et notamment le quotidien ibérique Marca qui publie encore des déclarations de Enrique Cerezo.
Alors que la plus grande prudence aurait été de mise à 48 heures du match retour entre l’OM et l’Atletico, Cerezo continue de s’épandre dans les médias espagnols. Loin de vouloir apaiser une tension déjà palpable dans la cité phocéenne, il se positionne encore et toujours comme la victime et ne cache son inquiétude. » J’ai confiance et j’espère qu’il ne se passera rien. Je n’ai pas peur mais je suis inquiet car nous allons être constamment protégés par la police », a fait savoir le dirigeant madrilène. Une tentative de victimisation de plus, alors qu’au regard de la peine prononcée à l’encontre de Mirasierra (3 ans et demi ferme), le mot silence aurait pu rimer avec décence …