Le préfet, délégué pour la sécurité à Marseille, Jean-Luc Marx a confirmé ce matin, que la rencontre de ce soir serait bien classée « match à hauts risques ». Après la sentence prononcée à l’égard de l’un des leurs, les Ultras ont pourtant appelé à boycotter le match. Mais ils précisaient également dans une lettre ouverte à La Provence qu’ils « ne cèderaient pas à la volonté unilatérale de mettre le feu au poudres, et, qu’avec rage et détermination, mais sans haine ni violence, il ne faut pas rentrer au stade, ou, au moins à décaler votre entrée ». Les 4500 Ultras devraient donc suivre cet appel. Rappelons que les supporters adverses n’effectuent pas le déplacement en terres marseillaises ce soir. Ce qui devrait réduire les risques directs de débordement. M. Marx cible par contre tout acte isolé : « le risque, c’est l’excès de passion ou de tentative de dérive violente que certains pourraient avoir à l’égard de l’équipe adverse ou du pays qu’elle représente, ces risques se situent surtout dans des actes que l’on pourrait qualifier de désespérés et de marginaux. » Et comme tient à le préciser le préfet, « tout le monde a intérêt à ce que la rencontre ait lieu. Force doit rester à la loi. Il s’agit de ne pénaliser ni l’OM, ni les Marseillais, ni Santos lui-même ».
Des mots qui doivent résonner dans chaque esprit ce matin, et tout au long de cette journée. Ce match doit se dérouler dans un climat décent. Mais n’occultons pas le résultat final. Sportif dans un premier temps, ou l’OM doit gagner pour être sûr d’être européen au printemps, mais aussi affectif, ou l’OM doit s’imposer pour Santos. Pour se venger, sur le terrain, d’une injustice flagrante.