Très contesté depuis son arrivée à l’OM mais de retour en grace depuis quelques matchs, Ronald Zubar est revenu sur sa saison actuelle pour l’émission « Match après match » diffusé sur L’Equipe Tv et notamment sur les critiques dont il a été victime. Des critiques qu’il n’a pas « digéré » n’ayant pas « le sentiment d’avoir eu des mois difficiles », Zubar allant même jusqu’à qualifier son début de saison comme « très bon ». « En Ligue des Champions, je n’ai pas été, je pense, brillant comme je l’aurais souhaité », reconnait cependant l’ancien international espoirs. Une remise en question mesurée. Le complément de Vitorino Hilton juge que les médias sont quelques peu responsables du manque d’indulgence dont il souffre, « je suis arrivé ici un peu comme, je dirais, la relève de… William Gallas. Mais bon, ça c’est vous. C’est la presse », déclare ainsi l’ancien caennais. Mais, les remarques dont Zubar a visiblement été le plus marqué sont celles émanant de son président, Pape Diouf qui avait déclaré »Zubar, c’est ma grande désolation. Il montre une fragilité mentale et psychologique étonnante ». Des remarques jugées « blessantes » par le Guadeloupéen, en particulier pour ses « proches ». Le match ayant profondément touché Ronald Zubar est celui au Vélodrome face au LOSC où Zubar inscrivit un but contre son camp et fût pris en grippe par le public. Une situation difficile pour le jeune footballeur. « Ce que j’ai pu vivre après le match de Lille, je pense qu’après ça, peu de joueurs seraient revenus au stade Vélodrome. C’était vraiment dur », témoigne t-il. Mais, Zubar a su saisir sa chance lorsqu’elle s’est présentée de nouveau à lui en réalisant de très bonnes performances. Ceci lui laisse un goût amer, « c’est pour ça que quand j’entends que je ne suis pas fort mentalement, je vous dirais que ça me fait sourire », commente Zubar. Et lorsqu’en Coupe de France, la malchance resurgit pour le marseillais avec son nouveau but contre son camp face à Besançon, « allez, le chat noir ne me lâche pas » pensa t-il. Ronald Zubar chercha durant cet entretien des arguments pour expliquer la fébrilité défensive marseillaise, « moi, je vais au charbon et si on prend des buts, ben, c’est comme ça. C’est la vie et en plus, on a un jeu qui porte vachement sur l’attaque », jugea t-il avant de conclure par : « Mais parfois, c’est un problème collectif. » En effet, il serait trop facile de jeter uniquement la pierre sur les deux compères de la défense olympienne, Hilton et Zubar. D’autres facteurs expliquent cette défaillance chronique.