Valbuena / Zubar : toute une amitié

Mathieu Valbuena et Ronald Zubar sont revenus dans une interview croisée accordée à L’Equipe sur les liens qu’ils entretiennent, et l’amitié qui est très vite apparue entre les deux joueurs. Celle-ci est née lors de l’ère Albert Emon. Un passage difficile pour l’ancien joueur de Libourne qui avoue avoir été pris en grippe par certains […]

Mathieu Valbuena et Ronald Zubar sont revenus dans une interview croisée accordée à L’Equipe sur les liens qu’ils entretiennent, et l’amitié qui est très vite apparue entre les deux joueurs. Celle-ci est née lors de l’ère Albert Emon. Un passage difficile pour l’ancien joueur de Libourne qui avoue avoir été pris en grippe par certains joueurs qui auraient refusé la concurrence. « (M.V) Souvent, il venait dans ma chambre, on s’est liés, on a formé ce duo. Je ne connaissais pas le milieu professionnel, je me suis fait avoir par naïveté. Quand je suis arrivé à l’OM, j’avais les yeux qui pétillaient mais quand tu es trop gentil, on te bouffe… A un moment, mon moral était au fond des chaussettes. […] (R.Z) Des choses me sidéraient. Alors, je le défendais. Et si certains n’étaient pas contents, ça partait en couille ! […] J’ai failli en venir aux mains avec certains. […] (M.V) Il se prenait le bec souvent avec les autres par rapport à moi. J’avais l’impression d’avoir quelqu’un qui me protégeait. Sans lui, j’aurais pu craquer. Parfois, je rentrais dans ma chambre, les idées sombres. Et Ronald était là. »
Leur amitié s’est aussi construite grâce à un joueur qui a été longtemps annoncé à l’Olympique de Marseille. Un joueur qui joue désormais à Lille : Rio Mavuba. « (R.Z) Quand j’ai signé, Rio m’a dit : “Y a un petit jeune, c’est mon petit, c’est mon gars. Prends-en bien soin. […] (M.V) Je venais du National, c’est pour ça. Le courant est tout de suite passé. On venait de deux clubs familiaux, lui de Caen, moi de Libourne. »
Une amitié renforcée par une certaine dose de chambrage entre-eux : Mathieu Valbuena, dès son arrivée à l’OM; a tout de suite trouvé que Ronald Zubar « était très tête en l’air. […] Disons qu’il avait souvent des problèmes de réveil… » Un problème que l’équipe avait choisi de traiter avec sérieux : « (R.Z) on se fait des cadeaux entre joueurs à Noël et ils m’avaient d’ailleurs offert un réveil. » Un réveil qui permettait au défenseur de ne plus arriver en retard à l’entrainement, comme un certain Djibril Cissé : « attendez, je ne suis pas Djibril ! Lui il refilait 75 % de la caisse ! Non, j’ai dû être deux ou trois fois en retard. »

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