Jeudi, l’OM s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de l’UEFA, aux tirs au but, face à Twente. Le site internet de La Provence se penche sur cette épreuve difficile et nous rapporte les déclarations de certains Olympiens au sujet du déroulement de cette séance de pénalties interminable.
Eric Gerets avait préparé une liste de sept tireurs, les suivants étaient désignés au volontariat. Or, il ne restait plus beaucoup de joueurs après M’Bami, le huitième tireur marseillais. « Le coach avait désigné les sept premiers ; il restait Renato (Civelli) et Ronald (Zubar). Je n’ai pas voulu leur infliger ça, j’ai pris mes responsabilités. Et comme le gardien partait avant, j’ai attendu et je l’ai mis tranquille, à la Romario. »
Le défenseur argentin confirme qu’il était le tireur suivant, il voulait prendre ses responsabilités malgré son manque d’expérience dans le domaine et il ne voulait surtout pas laisser l’ancien caennais tirer… « J’étais le suivant. Je n’ai jamais tiré un péno de ma vie ; j’avais prévu croisé, en force. Je ne voulais pas laisser Zub… » Manque de confiance envers son coéquipier ou alors simple prise de responsabilité ? Il semblerait que les joueurs, comme les supporters, n’aient pas une confiance aveugle en Ronald Zubar.
L’entraineur belge de l’OM était lui aussi inquiet pour le défenseur central phocéen. Ce dernier a déjà connu beaucoup de problèmes cette saison et un possible échec l’aurait renvoyé au fond du trou. « Je me disais que s’il arrivait malheur à Zubi, je le perdais jusqu’à la fin de la saison. »
Toutefois, le principal intéressé semblait bien en confiance. « Je sais, je sais, beaucoup de mes potes avaient peur pour moi. Mais j’étais tranquille, j’y serais allé et je l’aurais mis ; j’en ai déjà marqué… » Et déjà raté… Les supporters marseillais se remémoreront son tir au but manqué face à Sochaux en finale de la Coupe de France, il y a deux ans.