Très expérimenté, l’ancien international néerlandais de l’OM, Bolo Zenden, a déjà vécu bien des classico comme les PSV-Ajax, les Real-Barcelone ou les Liverpool-Manchester ! Pourtant, pour lui, « cela n’a rien à voir avec l’expérience ; c’est toujours spécial. » Le batave ne souvient notamment du Barça. « Là on atteint dans une autre dimension. Il y a d’abord 80 000 à 100 000 spectateurs. Et puis le plus important dans tous les résultats du week end c’est ce que fait l’ennemi juré. Si on fait nul au Barça et que le Real perd, c’est bien. En France, on peut être fixé sur Paris ou sur Lyon. C’est un peu différent. »
Zenden mesure bien l’importance de cette rencontre. « Car l’enjeu en vaut la chandelle. Tu perds, tu te retrouves à six points, tu te dis que le temps ne joue plus forcément en ta faveur. Mais c’est ça qui va rendre le match chaud et intéressant. C’est cool de vivre ces moments-là. Mais il faut savoir que dans un clasico, il n’y a pas de vérité. » Non, il n’y a qu’un résultat. Et une contre-performance pourrait pousser Marseille à abandonner un autre de ses objectifs de saison !