Eric Gerets s’est confié au journal Belge La Dernière Heure. Un long entretien, où comme à son habitude, il se livre sans concession. Extrait :
« La manière de vivre des gens ici n’a rien à voir avec la Belgique. Le climat est excellent, les gens sont très chaleureux. C’est une ville qui respire le foot. Vous ne vous imaginez même pas ! » Il poursuit « j’ai déniché un endroit où je reviendrai même si mon aventure marseillaise s’arrête en fin de saison« . Arrivé dans le Sud de la France il y a un an et demi, le Belge a pris le temps d’apprécier les Marseillais. Il avoue détesté « les gens qui manquent de franchise » et souligne qu' »a Marseille, pas de problème, si les gens ne vous aiment pas, ils vous le disent bien en face« .
On apprend également que le coach aime jardiner. A la question « où serez vous dans dix ans », Gerets rétorque « dans ma ferme, Du moins une bonne partie de mon temps. Qu’y ferais-je? Jardiner, tondre mes pelouses, récolter les fruits… Vous savez, dans mon jardin, j’ai des prunes, des poires, des pommes, des cerises« . Autre passion, la maçonnerie. « Construire des choses, j’adore ! Je suis assez bricoleur dans l’âme. Ma ferme au Limbourg, qui était une ruine, a été en chantier durant 11 ans. Tout ce que j’ai pu faire seul, je l’ai fait de mes propres mains. »
Enfin, l’entraîneur Marseillais évoque ses liens avec le football Belge. Il avoue qu’il n’entraînera jamais Anderlecht, ennemi juré du Standard, son club de coeur. « Je respecte ce club mais si je signe au Sporting on me le reprochera jusqu’à la fin de ma vie ! » et poursuit « mais soyons sérieux, si j’y vais, j’aurais chaque jour devant ma porte plusieurs centaines de supporters rouches… »
Adulé par le public marseillais, adoré par ses joueurs, adoubé par la presse Française et respecté par ces confrères de Ligue 1, il ne manque plus qu’a Eric Gerets une prolongation de contrat qui, on l’espère, arrivera bientôt.
