Renato Civelli, Bolo Zenden. Voilà deux noms qui lors de la première partie de saison, faisaient banquette à l’OM. Aujourd’hui, l’Argentin et le Néerlandais sont deux acteurs majeurs de la fin de saison marseillaise. La raison ? La concurrence féroce instaurée par Eric Gerets. Hatem Ben Arfa et Ronald Zubar en ont fait les frais.« Aujourd’hui, il y a un effectif qui permet de remplacer sans dommage n’importe quel joueur. Tyrone Mears fait bien son boulot, le coach a changé sa tactique par rapport à Karim Ziani, pour le moment tout va bien », souligne l’Albiceleste pour L’Equipe. De plus, les joueurs qui ne commencent pas les matchs sur le terrain mais rentrent en cours de jeu, délivrent souvent des victoires pour l’Olympique de Marseille en seconde période. Signe d’une concurrence saine et approuvée par tous. « Si tu gagnes, le match tu as forcément raison. Et si tu perds, tu as des ennuis mais sur la seconde période dimanche, les joueurs eux mêmes sont assez honnêtes pour avouer que le remplaçant a été meilleur », explique Gerets.
Un casse tête pour le coach belge dans l’optique d’aligner ses onze joueurs. « C’est difficile dans le sens où il n’y a pratiquement pas de différence de classe pour le moment. Ça faisait longtemps que tout mon secteur offensif n’était pas composé de joueurs équivalents en qualité. Oui, ça peut me poser problème pour faire l’équipe mais d’un autre côté je suis content de savoir que je peux compter sur tout le monde pour faire le sprint final. » Un véritable atout pour les Phocéens en cette fin de saison. Là où certains clubs s’avérent dépendants d’un ou deux joueurs, l’OM peut pallier à toute défaillance sans soucis.
