JPP veut y croire

Alors que les effectifs de toute la Ligue 1 se préparent pour l’avant-dernière acte de la saison, les avis fusent sur les chances de voir l’OM champion suite à la terrible désillusion face à l’OL dimanche dernier. L’ex olympien Jean Pierre Papin veut y croire. S’il concède que l’espoir est mince, JPP prévient : « j’ai […]

Alors que les effectifs de toute la Ligue 1 se préparent pour l’avant-dernière acte de la saison, les avis fusent sur les chances de voir l’OM champion suite à la terrible désillusion face à l’OL dimanche dernier. L’ex olympien Jean Pierre Papin veut y croire. S’il concède que l’espoir est mince, JPP prévient : « j’ai plutôt tendance à dire que je ne crois pas aux chances de l’OM, mais le brutal coup d’arrêt qu’il a connu, dimanche dernier, peut tout aussi bien arriver à Bordeaux, samedi. La peur de gagner peut également handicaper les Girondins. Ces derniers restent sur une victoire obtenue à l’arraché à domicile« .
Le ballon d’Or 1991 imagine que les Girondins peuvent craquer à leur tour. « Il y a peut-être un phénomène d’usure mentale qui va s’installer. La fatigue physique n’est pas à exclure non plus et dans ce cas, ils peuvent manquer de lucidité et flancher. De plus, les Bordelais clôtureront le championnat à Caen qui devra impérativement gagner pour préserver sa place en Ligue 1. Ce sera loin d’être évident pour eux. »
Pourtant il n’en oublie pas que l’OM ne doit pas lâcher et glaner les six points restant en sachant se reprendre après la gifle concédée face à Lyon. « Cela étant, l’OM devra d’abord compter sur lui. On peut se demander si les Olympiens ont récupéré du coup de massue infligé par Lyon, mais ce sont avant tout des compétiteurs et ils sauront se relever après cet échec. Ils le devront de toute façon car, dès samedi, ils vont rencontrer une équipe de Nancy qui vient d’assurer son maintien. Et quand une équipe joue libérée, cela peut faire mal… »
Espérons tout comme lui que les joueurs n’ont pas abdiqué et qu’ils trouveront la force d’offrir de nouveaux sourires à leurs supporteurs.

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