Dans les colonnes du quotidien La Provence, Pape Diouf s’en est une nouvelle fois pris au conseil de surveillance qui qualifie de « conglomérat qui semble s’être formé quelque part, dans les endroits branchés de Paris. » Le président de l’OM poursuit en raillant ses détracteurs de cette glorieuse instance dont personne ne sait malgré les années à quoi elle sert. « Il faut se faire voir, montrer que l’on existe… Mais qu’on ne compte pas sur moi pour participer à ce gâchis ! Je ne laisserai personne piétiner mon travail… »
Très habilement, il tente de ranger les provençaux à sa cause en raillant des cadres du club sans pouvoir décisionnaire, sans pedigree et qui vivent loin des réalités du club, du terrain. « L’OM appartient à un actionnaire, mais c’est aussi un bien public que l’on défendra « , menace le président du club, qui semble en grand danger. » Car si Robert-Louis Dreyfus est propriétaire du club, il est aussi l’un des personnages les plus méprisés du Vélodrome. Ce nouveau jeu dangereux ne devrait pas redonner un blason bien terni au fil des années.