Là où tout l’aréopage des amis parisiens de Robert Louis-Dreyfus semble baigner dans un océan de naïveté quant à la réaction des Marseillais à l’annonce du départ de Pape Diouf, les anciens comme Manuel Amoros eux semblent très au fait de la tension qui parcourt les artères de la ville après la décision de l’actionnaire principal. « Ce qui est sûr, c’est que le nouveau président arrivera dans un climat hostile. »
L’ancien latéral phocéen tente de dresser le profil d’un successeur qui devra prévoir une palette d’anti-dépresseurs pour tenir le coup. « Mettre quelqu’un basé à Paris, ça ne me semble pas opportun. Il faut qu’il connaisse bien le club et qu’il soit issu de la région pour préserver l’identité marseillaise du club. Il faut surtout qu’il s’entende bien avec les supporters. A Marseille, c’est primordial. »
Sauf que les supporters se sont laissés déjà trop amadouer par le passé et demandent à raison désormais le départ de Robert Louis-Dreyfus ! On ne peut que leur donner raison !