Fut un temps, le stade Vélodrome était une enceinte crainte dans laquelle nos adversaires d’un soir ne venaient pas volontiers. Un architecte nullissime et une gestion du club catastrophique plus tard, les joueurs des autres équipes n’hésitent plus à avouer aimer jouer au Vélodrome. Ainsi, le lillois Nicolas Plestan va dans ce sens. « Pour un joueur, il est toujours sympa d’évoluer au Vélodrome. Dimanche, ça ne sera pas le cas, et c’est à la Mosson qu’il faudra en découdre avec les Marseillais. Pour nous, ça ne change rien à notre façon d’aborder cette équipe olympienne. »
Didier Deschamps a très tôt pointé ce problème et décidé que nos adversaires devraient avoir peur d’y venir. Voeu pieux ? On ne l’espère pas. Adeptes en amateur d’un football très viril, les marseillais aiment aussi les guerriers. Il y en a quelques-uns cette saison dans l’effectif et on espère que le coach phocéen saura insuffler l’esprit d’antan.