C’est en ces termes plutôt crus que le défenseur marseillais s’est exprimé dans le quotidien L’Equipe. « Pour l’instant, je ferme ma gueule. »
Des propos qui révèlent, malgré ses déclarations depuis le début de la saison, une impatience naissante. Et surtout, des interviews plus chocs à venir si la situation ne se décante pas pour lui. Pièce essentielle de l’équipe marseillaise la saison dernière, Vitorino Hilton se retrouve maintenant cantonné à un statut de remplaçant sur le banc, voire dans les tribunes, comme lors du match contre Lille. Une situation qui pourrait être vue comme injuste, tant le défenseur est bien côté en France.
« Même si je ne joue pas, je suis là. Le championnat est encore long, il reste beaucoup de matchs et je connais mes qualités. Pour l’instant, je ferme ma gueule. C’est sur le terrain, quand l’entraîneur voudra bien me donner ma chance, que je lui montrerai que j’ai les capacités pour jouer dans cette équipe (…) Je ne suis pas abattu. Au contraire. Cette concurrence me donne envie de me battre, même si je reconnais que ce début de saison à été dur à vivre. J’avais fait toute la préparation. Heinze est arrivé et il a tout de suite été titulaire« , a-t-il déclaré.
Une certaine rancoeur à l’encontre de Gabriel Heinze est aussi palpable. Même si la saison s’annonce longue, le brésilien pourra-t-il se contenter du sort qui lui est réservé ? La concurrence se veut saine à Marseille cette année, mais jusqu’à quel point ?