Connu pour être un des plus rudes défenseurs de l’histoire olympienne, Eric Di Meco a avoué avoir eu des craintes quelques minutes avant de fouler la pelouse de San Siro. « A San Siro, au match aller, j’ai d’abord eu la sensation que nous étions dans l’antre de l’ogre. Dans le tunnel, on avait l’air tout petits, face aux Gullit, Rijkaard et autres… Je n’ai jamais eu peur en entrant sur un terrain, mais c’est la première fois que j’ai eu l’ombre d’un doute. Cela n’a pas duré ! Dès le premier ballon de Rijkaard, qui était dans mon couloir, je le mets KO… Ils ont vite compris qu’on n’était pas là pour rigoler. »
Bien trop tendres depuis des années, le collectif phocéen s’est, cette année, considérablement renforcé dans le domaine physique avec M’Bia, Diawara, Heinze notamment. Il faudra évidemment lors des deux rencontres face aux rossoneri imposer un fort impact physique pour laisser quelques souvenirs à Seedorf qui ne sait pas grand chose de nous.
