Interrogé sur RMC Info il y a quelques jours afin de désamorcer la polémique provoquée par son discours tenu au cours d’une réunion à la Commanderie, Jean-Claude Dassier en a profité pour préciser les circonstances de son arrivée à l’OM et faire de curieuses confidences.
« Robert Louis-Dreyfus m’avait proposé il y a un an et demi de prendre la tête du conseil de surveillance, a-t-il indiqué. C’était malheureusement incompatible avec mon activité à TF1. Ça n’a donc pas été possible. Quelque temps plus tard, il y a eu de l’agitation, des portes qui claquent, quelques départs. Vincent Labrune m’a alors proposé la présidence. J’ai hésité pendant un week-end. Ça a été stressant. Et j’ai finalement accepté. J’avais un peu fait le tour de la question TF1. Mais si Didier Deschamps n’avait pas été là, je ne serais pas venu. » L’ex-directeur de l’information de la première chaine de France avait donc conscience qu’il ne serait pas aisé de remplacer Pape Diouf.
Il aurait tout de même été intéressant de creuser un peu plus afin de savoir ce qui aurait pu le retenir de signer son contrat. Etant donné le nombre de maladresses commises lors des derniers jours, cela aurait pu devenir croustillant. N’oublions pas qu’il perçoit 70 000 euros par mois. Mais, fidèle à ses habitudes depuis son arrivée dans le club phocéen, le président phocéen a fini par lâcher une petite bombe. Il a effectivement expliqué qu’un poste similaire au Paris-SG aurait pu l’intéresser : « j’aurais peut-être dit oui à Paris. L’exposition est forte. Mais ça ne se compare pas… » Une confession peu réfléchie.
A force de bévues, « l’homme de fer » devrait rapidement hériter de nouveaux surnoms. Si Didier Deschamps et ses joueurs ne semblent pas affectés par toute cette agitation, nul doute que certains d’entre eux, amis de Pape Diouf, la suive tout de même avec intérêt. On se dit par ailleurs que le président est devenu le principal catalyseur de la pression à l’OM ces jours-ci, et ça n’est pas un mince exploit.