Didier Deschamps semble satisfait de la prestation livrée par le meneur de jeu argentin. Agacé par le manège des médias, tant les doutes sur le niveau du joueur n’avaient absolument aucun fondement, il savoure ce moment.
« Lucho ne m’a pas rassuré ce soir, je connais son potentiel. Il faut comprendre que peu importe le talent qu’il a, ça faisait six mois qu’il n’avait pas joué, il ne parle pas encore la langue, ses partenaires ne le connaissent pas. Il est dans un rôle où c’est compliqué, où il a besoin d’automatismes. Je suis content qu’il ait été aussi décisif ce soir devant le but, dans son activité et dans sa justesse technique. Je l’ai pris pour ça. Je pense à Waddle dont on disait qu’il avait un sac sur le dos, JPP c’était « J’en peux plus ». J’essaie toujours de comprendre cette impatience. Ça peut conditionner les joueurs quand il y a du caractère et de la personnalité comme chez Lucho, mais sur d’autres ça peut avoir un effet contraire. Je sais que maintenant quand on parle de Lucho, on l’associe aux 18 millions. Si ça avait été six ou huit on n’en parlerait pas. Mais voilà c’est Lucho Gonzalez, il a des stats, il a joué ailleurs avant, il connaît le haut niveau et la Ligue des Champions. »
Réclamer des prestations de haute volée après plusieurs mois d’indisponibilité, la découverte d’un nouveau pays et tous les soucis d’acclimatation qui en découlent, prouve à nouveau la piètre qualité de certains journalistes français. « El commandante » n’a pas fini d’imposer sa classe aux yeux de la France du foot. Nul doute qu’il sera bientôt temps, pour ces pseudos spécialistes du ballon rond, de présenter leurs excuses !