Sans qu’il soit possible d’établir une quelconque liaison avec la crise financière, on peut lire dans le quotidien L’Equipe que la Ligue 1 a connu une légère baisse des salaires moyens lors de ces derniers mois. De 36 729 euros par mois avant impôts la saison passée, la moyenne des émoluments de l’élite française est effectivement passée à 34 880 euros.
Cette diminution n’a néanmoins pas touché tout le monde, puisque les plus gros salaires ont quant à eux augmenté. Les cinq plus importantes rémunérations de Ligue 1 :
1. Lisandro Lopez (Lyon) : 425 000 euros
2. Yoann Gourcuff (Bordeaux) : 310 000 euros
3. Lucho Gonzalez (Marseille) : 300 000 euros
4. Gabriel Heinze (Marseille) et Claude Makélélé (Paris-SG) : 270 000 euros
Du côté des entraîneurs, malgré ce que l’on pourrait croire Didier Deschamps ne dispose pas du plus gros salaire :
1. Claude Puel (Lyon) : 231 000 euros
2. Laurent Blanc (Bordeaux) et Didier Deschamps (Marseille) : 154 000 euros
4. Antoine Kombouaré (Paris-SG) : 96 250 euros
5. Guy Lacombe (Monaco) : 70 000 euros
On regrettera qu’il n’y ait pas de classement pour les présidents des clubs de Ligue 1. Jean-Claude Dassier y aurait probablement fait bonne figure avec ses 70 000 euros mensuels !
Par ailleurs, handicapé par les charges importantes, la DNCG et ses faibles revenus, le championnat français reste distancé par ses principaux concurrents européens :
Espagne : 85 000 euros
Angleterre : 80 000 euros
Italie : 52 000 euros
France : 34 880 euros (avant impôts)
La baisse est encore plus visible en Ligue 2 (- 20%). Espérons que Michel Platini parvienne à instaurer son « fair-play financier » afin que la Ligue 1 puisse enfin concurrencer ses voisins…