A quelques heures du coup d’envoi du clasico, l’entraineur phocéen s’apprête à retrouver avec plaisir son ex-partenaire du FC Nantes, Antoine Kombouaré. Les deux entraineurs, tout deux canaris dans les années 80, se respectent et c’est tout naturellement que l’ex-capitaine des Bleus revient sur leur relation. « C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup, notamment pour ses valeurs, indique-t-il avant de se remémorer leur entente sur le terrain à Nantes. Derrière lui et Desailly, puisque je jouais libéro à cette époque, je ramassais les miettes. Je me souviens de sa précision quand nous étions au centre de formation quand nous tirions sur une cible avec les pommes du verger. Il tirait sa force athlétique de sa culture kanak, il était impressionnant. »
Avant de s’affronter de nouveau lors de Marseille – Paris, cette fois en tant qu’entraîneurs, Didier Deschamps analyse leurs différences de caractère : « dans nos fonctions, je suis plus calme que lui. Il ne supporte pas l’injustice et quand ça arrive, il sort de ses gonds. On n’a pas le même tempérament. » Le Clasico s’annonce dans tous les cas très tendu !