Remis en cause par José Anigo et de nombreux supporters, Robin Leproux se défend d’avoir voulu reporter la rencontre à tout prix en raison de l’absence de plusieurs de ses joueurs.
« Ce genre de situation ne m’arrange pas, déclare-t-il. Ce qui se passe est grave. Ca ne nous arrange pas de ne pas jouer un clasico. On a envie de voir ce match. Paris n’a pas peur. Ce n’est pas notre état d’esprit. Notre souci est la sécurité et la santé des supporters. On aurait aimé que ça soit mieux préparé. Ce n’est pas le PSG qui demande le report c’est l’organisateur de la compétition, la Ligue. Que l’un et l’autre envoient leurs équipes réserves, ce n’est pas l’esprit. Avec ce qui se passe, ce n’est pas le moment de créer une polémique entre les clubs. Mais concernant les propos d’Anigo, ils sont assez irresponsables. »
Des paroles peu convaincantes car on a plutôt le sentiment que l’équipe parisienne s’est défilée. Espérons que les joueurs marseillais sauront laver cet affront, indigne du meilleur ennemi. Le souvenir des minots partis chercher le match nul au Parc des Princes reste effectivement dans toutes les têtes et on regrette que le courage n’ait pas été le même qu’alors chez les dirigeants du club de la capitale.
Il reste maintenant à trouver une date pour jouer ce Clasico : ce ne sera pas chose facile, comme l’ont spécifié José Anigo et Didier Deschamps. On se réserve évidemment le droit, si l’on a trop de blessés, de faire à nouveau reporter le match. Il parait que c’est comme ça que ça marche maintenant…