Après avoir promis de sceller son sort à celui de Pape Diouf dont on sait quel fut son destin, José Anigo avait finalement décidé de rester au club dans une période de forte instabilité. Le directeur sportif n’avait pas jusque-là donné de raison à ce revirement. Il l’a fait aujourd’hui dans les colonnes du quotidien La Provence.
« Je me suis aperçu que ce club est une partie de moi, de ma vie. Il est ancré dans mes entrailles, même si je sais que cela se terminera un jour. Il y a encore des choses à construire et cette mission m’intéresse ; ensuite, tous les gens autour de moi m’ont fait comprendre que la décision de partir n’était pas la bonne. Quand Robert Louis-Dreyfus était encore vivant, son entourage m’a fait passer le message que vis-à-vis de lui, je n’avais pas le droit de m’enfuir au regard de tout ce qu’il avait accompli pour moi. Je l’ai entendu ainsi. Je le savais malade. Laisser le club dans une merde pas possible ne me correspondait pas. »
Dommage car il aurait savoureux de voir le bordel qu’aurait provoqué son départ. Les Veyrat, Dassier, Louis-Dreyfus et Labrune auraient alors du se démerder au milieu d’une hostilité pesante. Et Anigo aurait au moins tenu sa parole …