Parti en même temps qu’Eric Gerets en fin de saison dernière, Dominique Cuperly n’a laissé que des bons souvenirs à la Commanderie. Désormais au RC Lens, il se remémore ses années passées à l’OM dans La Voix du Nord.
« Marseille est une ville de passions mais c’est surtout l’OM qui m’a marqué, indique-t-il. C’est un club où il fait bon travailler. L’atmosphère y est familiale, tous les gens vivent au rythme du football. Et je ne vous parle pas des supporteurs. Avant Marseille, j’étais passé par la case Lyon. Mais je dois dire que l’impact du public est beaucoup plus fort au Vélodrome qu’à Gerland. Là-bas, la passion pour l’OM est ancrée dans les gènes. La pression y est permanente. Marseille, ça ressemble à ce que j’avais vécu à Tottenham avec Jacques Santini. » Il avoue également conserver de très bons rapports avec l’entraîneur belge : « Il m’a donné une autre dimension dans le métier ! Ensemble, on a vécu des moments très forts. Une réelle amitié nous unit toujours. Ce fut très dur de se séparer. Depuis son départ pour Al Hilal, on s’appelle au moins deux fois par semaine (…) Éric Gerets a toujours été, à l’OM, comme il devait être : un pro. Dommage que l’aventure se soit arrêtée car on a toujours pu exercer notre métier sans être gêné. »
Si rien n’indique que l’on ne puisse revoir un jour Eric Gerets et son adjoint à l’Olympique de Marseille, on souhaite évidemment le meilleur à Cup’ pour la suite de sa carrière.