Devenu en quelques semaines un élément quasi-incontournable de l’Olympique de Marseille, Fabrice Abriel n’a pas hésité hier soir à s’en prendre clairement à l’attaque phocéenne accusant les offensifs d’un manque de réalisme que nous épinglons dans nos colonnes assez régulièrement.
« Il nous a manqué de la lucidité dans le dernier geste. On a eu de bonnes opportunités, des occasions, notamment sur coups de pied arrêtés. Dans l’ensemble, on a quand même contrôlé le match, mis à part sur quelques contres, quelques amorces de contre. Sinon on était bien dans le match. Il nous a manqué de la qualité dans les vingt-cinq derniers mètres (…) C’est vrai qu’il faut que l’on travaille notre efficacité offensive et défensive, mais c’est l’éternel problème du football. »
Malgré tout, on peut aussi pointer du doigt hier soir un milieu de terrain incapable de faire tourner le ballon, de faire courir l’adversaire (notamment en première période), d’imposer des changements de rythme pour placer des attaques, …
Les bonnes intentions des marseillais étaient restées hier soir à San Siro. Dommage !
