La défaite concédée sur le sol lensois relance les polémiques sur le recrutement du dernier mercato. Interrogé par La Provence, Bernard Bosquier, qui a disputé trois belles saisons à Marseille de 1971 à 1974, livre son point de vue sur la question.
Il considère notamment que Mamadou Niang a une baisse de régime qui influe sur les résultats de l’équipe : « on a l’impression qu’il marque le pas. Il est peut-être en perte de vitesse. Alors, certes, il réussit des coups d’éclat, comme sur l’action où il dribble trois défenseurs, mais ça intervient à la 78e minute de jeu. » Il précise d’ailleurs que pour lui, Brandao est indispensable à cette formation : « je vais faire sourire les gens, mais je pense que si Niang n’a pas Brandao à côté de lui pour déblayer le terrain, ça lui pose des problèmes. Quand Brandao est là, ça permet à Niang de tirer les marrons du feu car le Brésilien capte toute l’attention en pointe. Qu’on le veuille ou non, Brandao fait tout le travail dont l’équipe a besoin. Et l’OM a besoin d’un garçon comme ça ! (…) C’est un point de fixation utile : tu ne peux pas le laisser en tête-à-tête avec un joueur, il faut obligatoirement un défenseur qui le marque et un autre en couverture derrière. Et puis, concernant la relance du jeu, c’est un gars qui permet à tout le groupe de se replacer tranquillement derrière car il fait jouer. Beaucoup de téléspectateurs ou de spectateurs ne voient pas son travail car l’action ne se situe pas à son niveau. Mais c’est un joueur qui harcèle en permanence. Alors, c’est sûr, il rate des occasions. Mais ça arrive à tout le monde ! »
L’ancien international (42 sélections) est fan du Brésilien et pointe du doigt la baisse de régime de Mamadou Niang. La preuve que l’ancien joueur du Shakhtar ne fait pas l’unanimité contre lui !
